Au-delà du baby blues qui survient peu après la naissance de l’enfant et qui ne dure que quelques jours, la dépression post-partum survient plus tardivement et est plus longue.
Plus de 15 % des parents connaissent un épisode dépressif majeur au cours de la première année de l’enfant. Les conséquences sur la bonne santé mentale de l’ensemble des membres de la famille sont telles que la détection de cette souffrance constitue un enjeu majeur de politique familiale.
C’est pourquoi lors des Assises de la santé, le secrétaire d’État à l’Enfance Adrien Taquet a annoncé pour début 2022 la mise en place d’un “entretien systématique autour de la 5e semaine après l’accouchement” pour repérer les dépressions post-partum.