Les familles sont inquiètes
La rentrée scolaire est là. Bienvenue à une Allocation augmentée de 25%. Dommage qu'elle ne soit pas modulée, réduite pour le primaire et nettement augmentée pour les élèves des lycées, en particulier professionnels. Ainsi il n'aurait pas été nécessaire de toucher au Quotient Familial, un des outils de la politique familiale destine à compenser le coût de l'enfant, investissement majeur pour notre société.
Le pouvoir d'achat des familles s'affaiblit de jour en jour et les familles moyennes, elles aussi sur-imposées, sont au bord de la précarité.
Tous les "prévisionnistes" sont pessimistes.
Nous avons passé nos vacances à veiller. Les nuages s'amoncellent sur les familles qui en bavent de plus en plus, en particulier les monoparentales et les familles nombreuses.
On nous parle de sujets qui ne sont pas prioritaires :
• reconnaître toutes les familles sans penser aux enfants : elles auraient toutes les mêmes droits (quels droits aux familles polygames ? et pourquoi ne pas reconnaître les familles polyandres ?).
Les enfants joujoux des adultes, auraient le droit de se taire, de pleurer en silence un père ou une mère qu'on ne veut pas leur donner. L'égalité c'est à eux qu'on la doit et l'obsession de la parité hommefemme sera bientôt partout dans nos institutions sauf dans la famille !
Un Référendum est nécessaire pour que les familles françaises et étrangères qui ont le droit de vote sur notre sol disent si oui ou non elles veulent que deux personnes de même sexe puissent adopter des enfants. Confiriez-vous un
enfant adoptable à la naissance à deux hommes, à deux femmes ou à un homme et une femme ? C’est une question que la société est en droit de se poser.
• d'abolir la prostitution, le plus vieux métier du monde. Bonne idée mais quels moyens seront mis en place ?
Henri Joyeux - président
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