04.04.2022

Cercle des familles N°21 - ÉLECTIONS 2022 : LES ATTENTES DES FAMILLES

2022, une année de l’histoire de France où deux élections traceront pour 5 ans notre avenir collectif et celui de nos jeunes.

Notons tout d’abord que l’INSEE indique que 95 % des Français sont inscrits sur les listes électorales pour les prochaines élections présidentielle (10 et 24 avril) et législatives (12 et 19 juin).

Ce pourcentage est en progression par rapport à mai 2021 grâce aux jeunes qui se sont inscrits sur les listes électorales. Si 44,5 millions d’électeurs résident en France métropolitaine, 1,4 million de Français habite à l’étranger, 1,5 million dans les DROM-COM, il est à noter que la répartition dans les listes électorales compte environ 25,5 millions de femmes et 22,5 d’hommes.

En vue de ces échéances Familles de France présente dans ce magazine n°21, tout à la fois ses constats et ses propositions, construits avec son réseau associatif, ses représentants et les attentes des familles.

Chaque candidat à l’élection présidentielle est donc attendu sur ses choix et ses priorités, sur son programme et sa mise en œuvre, à court, moyen ou long terme.

La priorité de la cellule familiale est de pouvoir réaliser son désir d’enfant mais des freins existent, parmi lesquels la conciliation des temps professionnels et familiaux, le manque de solutions d’accueil du jeune enfant. Au plan financier, il nous paraît utile de mettre en place une allocation au premier enfant et revenir au caractère universel des allocations familiales. Nos propositions concourent à un objectif : retrouver une natalité qui ne laisserait pas la France vieillir, permettrait de relever le défi des retraites à répartition et contribuerait à redynamiser la vie économique urbaine et rurale.

L’évolution démographique a aussi ses conséquences à plus long terme. Nos propositions concernent également les besoins vitaux des familles : reste à vivre, pouvoir d’achat, rénovations énergétiques, aidants familiaux, décarbonation Familles de France attire également l’attention sur le désengagement de l’Etat envers le tissu associatif avec une réduction progressive des budgets ou l’augmentation des critères à satisfaire, au risque d’une fragilisation accrue, alors que les associations œuvrent souvent sur des champs confiés par l’Etat ou des collectivités locales comme en témoigne ce magazine.

Les associations font partie intégrante de notre pacte social et doivent être reconnues.

Dans un contexte de crise internationale, de guerre en Ukraine, les campagnes, présidentielle et législatives, doivent rester l’occasion de débats et de propositions. Familles de France entend y contribuer. C’est aux candidats de s’évertuer à ce que l’abstentionnisme ne soit pas le principal « votant » à ce scrutin.

Les familles sont appelées à être des lieux d’écoute, d’espoir et d’unité pour leurs membres, ouverts sur le monde. Tout un symbole pour nos futurs élus !