« La jeune maman tuée chez elle, dans un déchaînement de violence »
"Ce n’est pas la première fois que je réagis dans la presse pour dénoncer des faits divers, inqualifiables de par leur monstruosité. J’ai longuement hésité à exprimer, à nouveau et publiquement, mon écœurement face à ce nouveau drame familial. Si je le fais, c’est pour que cette petite fille de trois ans, ainsi que sa petite sœur, constatent, dans quelques années, en parcourant les journaux de l’époque, l'émoi de familles, de parents, de grands-parents que ce drame a suscité. Je ne veux pas qu'elles puissent imaginer qu'aucune famille, ne se soit pas sentie choquée par leur drame. L'émotion m'envahit et j'ai du mal à trouver les bons mots pour exprimer ce que je ressens.
Mes pensées vont à ces deux petites filles, qui vont être perturbées à vie. Je veux qu’elles sachent, si un jour elles cherchent, que beaucoup de familles partagent leur immense chagrin. En tant que responsable d'une association familiale, je tiens à leur exprimer, ainsi qu'à leurs grands-parents, ma compassion et ma tristesse et, que mon énergie à dénoncer ces violences conjugales est intacte.
J’émets le vœu que beaucoup de familles prennent, elles-aussi, un peu de temps pour témoigner leur solidarité à ces deux petites filles et à leurs grands-parents ; ainsi, dans quelques années, elles pourront constater que beaucoup de familles se sont mobilisées pour témoigner leur solidarité et ne sont pas restées indifférentes à leur drame d’une violence extrême."
Guy Pailler, président de l'Université des Familles de Chatellerault (86)
Billet faisant suite au meurtre d'une jeune maman à AVANTON
Lire dans la presse : "Une jeune femme de 26 ans a été tuée d'une trentaine de coups de couteau ce lundi soir dans sa maison, à Avanton, près de Poitiers. Son compagnon a été mis en examen pour homicide volontaire par concubin. C'est l'une des deux fillettes du couple qui a donné l'alerte."