11.10.2013

L'état aime t'il encore les familles?

J'étais il y a quelques jours en audition à la chambre des députés avec quelques uns de mes collègues militants responsables d'associations familiales. Nous devions y parler du PLFSS (projet de loi de financement de la sécurité sociale) et nous n'y avons parlé que de l'institution familiale. Les questions étaient très orientées. À quoi sert donc l'UNAF, cet énorme organisme pour les familles?
Dans les régions, les conseils économiques, sociaux et environnementaux, instances dont l'utilité est de plus en plus controversée, procèdent actuellement au renouvellement de leurs membres. En Lorraine, l'institution familiale y était représentée par une personne (sur 97). Une toute petite place, qui vient de disparaître.
La CNAF qui par les fonds d'action sociale donnait aux conseils d'administration des CAF la possibilité d'aider financièrement les associations familiales, a tendance à flécher de plus en plus les fonds mis à disposition. La latitude de répartition se restreint, et elle mettra à l'avenir, en danger la vie des structures qui défendent les intérêts familiaux.
La représentation familiale est menacée!
La famille, que tout le monde met sur un piédestal, tous les sondages le prouvent, et que pas un homme politique ne manque de citer lors de sa campagne électorale, est donc la cible du pouvoir du moment.
Ce n'est pas une découverte, les récentes mesures prises par les pouvoirs publics ont une forte tendance à restreindre le pouvoir d'achat des familles, et quelques unes à changer le modèle familial plébiscité par les familles depuis toujours et avec une fidèle continuité.
En conclusion, face à ces constats, que faire?
Il faut se réunir, s'unir, faire gonfler les effectifs de nos mouvements familiaux, être actif, pour montrer que nous y tenons à cette représentation familiale, et aussi à notre famille.

Patrick Chrétien
Président national