À partir du 1er avril 2025, les prestations familiales et sociales en France seront revalorisées de 1,7 %. Cette augmentation, annoncée par le ministère des Solidarités, vise à atténuer l'impact de l'inflation sur les foyers les plus modestes. Voici un tour d’horizon des principaux changements et de leur signification pour les familles :
Une aide renforcée pour les familles
Les allocations familiales, essentielles pour de nombreux foyers, verront leur montant augmenter légèrement. Ainsi, une famille avec deux enfants percevra désormais environ 151,04 € par mois, contre 148,49 € précédemment. Pour trois enfants, cette somme passe à 344,56 €, offrant un soutien financier supplémentaire.
Le RSA et la prime d'activité révisés
Autre pilier du dispositif social, le Revenu de Solidarité Active (RSA) est également concerné. Une personne vivant seule bénéficiera d’un montant de 646,52 € par mois, tandis qu’un couple avec deux enfants recevra jusqu'à 1 357,68 €. Ces ajustements permettent aux ménages précaires de mieux faire face à la hausse généralisée des prix.
De son côté, la prime d’activité, qui vise à encourager les travailleurs aux faibles revenus, sera également augmentée. Son montant forfaitaire pour une personne seule passera à 633,21 €.
Une mesure attendue mais insuffisante ?
Bien que cette revalorisation soit perçue comme une bonne nouvelle, Elle peut être insuffisante face à la flambée des prix de l'énergie et des produits alimentaires. Une révision plus ambitieuse serait nécessaire pour préserver réellement le pouvoir d'achat des ménages.
Vers un accompagnement simplifié
Le gouvernement rappelle par ailleurs que les nouveaux montants ne seront visibles qu'à partir des versements effectués en mai 2025, en raison du calendrier de paiement à terme échu. Les bénéficiaires sont invités à vérifier leur situation via leur compte en ligne sur les plateformes de la CAF ou de la MSA.
Cette revalorisation, bien qu'importante pour de nombreuses familles, s'inscrit dans un contexte où les attentes restent élevées. Le débat sur la justice sociale et le soutien aux foyers les plus modestes continue de marquer l'agenda politique.