Les étudiants qui souhaitent s’investir dans un projet personnel, caritatif, acquérir une expérience professionnelle ou vivre une aventure à l’étranger (par exemple : compléter une période de stage obligatoire, ou encore suivre une formation dans un domaine autre que la formation principale) pourront désormais le faire en bénéficiant du maintien de leur statut et de leurs droits d’étudiant.
Si le dispositif de la césure existe déjà dans certains établissements, c’est sans réel cadre juridique : afin de sécuriser le parcours et valoriser l’expérience de ces jeunes, la chose est désormais réparée.
Une nouvelle circulaire du 23 juillet 2015 précise en effet les conditions de cette « période de césure » :
- l’étudiant est inscrit dans un établissement d’enseignement supérieur et suspend son année temporairement
- la césure s’étend sur une durée de 6 mois, jusqu’à une année universitaire
- la césure peut être réalisée dès la première année du cursus d’enseignement
- le projet de césure est soumis à l’accord du chef d’établissement par moyen d’une lettre de motivation où sont indiquées les modalités de réalisation. L’établissement signe avec l’étudiant un accord lui garantissant sa réintégration
- la césure n’est pas obligatoire, notamment pour l’obtention du diplôme
- pendant la césure l’étudiant informe son établissement du déroulement de celle-ci et de sa situation
- l’étudiant conserve le bénéfice des crédits qu’il a déjà acquis. Sous certaines conditions la césure elle-même peut lui permettre de bénéficier de crédits supplémentaires (à l’exclusion du service civique)
- si la période de césure consiste en une formation, l’éligibilité aux bourses est soumise aux conditions de droit commun. Dans les autres cas, c’est l’établissement qui se prononce individuellement sur la dispense, ou non, de l’obligation d’assiduité
Consulter la circulaire : l’Education nationale