Une circulaire interministérielle demande aux préfets ainsi qu’aux directions départementales de la jeunesse et de la cohésion sociale d’organiser la coordination des services de soutien à la parentalité.
Ainsi tous les acteurs de la politique de soutien à la parentalité sont appelés à se réunir. Objectif : éviter la multiplicité des comités de pilotage qui existent parfois sur un même territoire, en rassemblant – ou en tout cas en coordonnant – leurs moyens. A défaut, la circulaire propose à minima la réunion annuelle de tous les partenaires et acteurs du terrain, réunion qui devrait servir à partager le bilan des actions et définir ensemble les priorités.
Ce regroupement concerne évidemment les administrations, mais également les organismes de sécurité sociale partenaires et les principaux acteurs associatifs. Les principaux programmes et réseaux concernés :
- les REAAP (réseaux d’écoute, d’appui et d’accompagnement des parents),
- les PIF (points info familles)
- le Parrainage,
- le CLAS (contrat local d’accompagnement à la scolarité)
- la Médiation familiale
- et, selon les acteurs locaux, les dispositifs tels que les maisons des adolescents, programmes réussite éducative, espace santé jeune…
Dans la lignée de la création en 2010 du Comité national de soutien à la parentalité, et des propositions de l’ancienne ministre Claude Greff, qui annonçait en novembre 2011 sa politique de soutien à la parentalité (et la remise des appellations Maisons pour les familles début 2012), la coordination départementale unique a pour objectif de mieux répondre aux besoins des familles
- en uniformisant l’offre de service
- en définissant mieux les orientations et les priorités locales
- en assurant la cohérence entre financement des dispositifs et actions soutenues
- en rendant les services plus opérationnels