La loi AGEC du 10 février 2020 relative à la lutte anti-gaspillage et à l’économie circulaire rend obligatoire le tri à la source des biodéchets (épluchures de fruits et légumes, résidus du jardin, marc et filtres à café usagés, coquilles d’œufs…).
En effet certains biodéchets peuvent être évités (tels que les denrées alimentaires qui auraient pu être consommées).
Les pertes et le gaspillage alimentaires représentent 29 kg/an/habitant selon l’ADEME.
https://librairie.ademe.fr/cadic/8226/infographie-tri-dechets-alimentaires.pdf
Le « déchet organique » aussi appelé « biodéchet » est, selon le code de l’environnement, « tout déchet non dangereux biodégradable de jardin ou de parc, tout déchet non dangereux alimentaire ou de cuisine issue notamment des ménages, des restaurants, des traiteurs ou des magasins de vente au détail, ainsi que tout déchet comparable provenant des établissements de production ou de transformation de denrées alimentaires ».
Les collectivités, depuis le 1er janvier 2024, doivent définir des solutions techniques de compostage de proximité et/ou de collecte séparée des biodéchets adaptées à son territoire afin de les valoriser.
Tout ce qui est biodégradable devra être trié, au-delà des seuls produits habituellement laissés dans les boites à compost. Car ces déchets ne serviront pas uniquement au compostage pour les sols, ils pourront aussi être utilisés pour produire du biogaz, grâce à la méthanisation.
Un processus qui permettra de donner une seconde vie au quelque 5,5 millions de tonnes de biodéchets incinérés chaque année, selon l'Ademe.
L’impact d’une mauvaise gestion des biodéchets :
- Pollue les sols et l’eau
- Provoque des émissions de gaz à effet de serre
- Participe au gaspillage énergétique
Le compostage des matières organiques rendu obligatoire permet de :
- réduire le volume de déchets à traiter
- limiter les trajets liés au transport des ordures vers les centres de traitement ou les déchetteries
- générer un amendement naturel favorisant la croissance des plantes.