L'Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) qui s'était auto saisie en 2011 sur l'intérêt nutritionnel des édulcorants intenses vient de rendre public son avis.
Cet avis qui s'est concentré sur les bénéfices nutritionnels ne vise pas à traiter de la sécurité de leur emploi, au demeurant dejà évacuée dans les études qui ont précédées leur mise sur le marché, mais uniquement de leur intérêt face aux préoccupations croissantes liées au surpoids et à l’obésité.
Il est dommage que les conclusions de l'agence ne permettent pas au consommateur de se positionner sur les édulcorants puisqu'elle n'aboutit ni au bienfait ni au méfait des édulcorants intenses. En effet, elle mentionne entre autres que "les études disponibles ne permettent pas de prouver que la consommation de produits contenant des édulcorants intenses présente un intérêt sur le contrôle du poids,de la glycémie des sujets diabétiques ou sur l’incidence du diabète de type 2" aussi bien chez l'enfant que chez l'adulte.
L'agence explique cette position par "le déficit des données pertinentes sur les bénéfices potentiels de la consommation d’édulcorants".
L'ANSES termine en recommandant de privilégier la consommation d'eau et de diminuer celle des boissons sucrées ou edulcorées.