FAMILLES DE FRANCE REGRETTE L’ABSENCE DES REPRESENTANTS FAMILIAUX DANS LES REFLEXIONS CONCERNANT LES MESURES D’ACCOMPAGNEMENT DES FAMILLES DEFICIENTES.
La ministre des Solidarités et des Familles a annoncé la mise en place de travaux d’intérêt général pour les parents défaillants et la création d’une commission qui fera des propositions concrètes pour relever les défis de la parentalité.
Familles de France déplore que la répression et la réflexion scientifique soient les seuls moteurs des mesures proposées et qu’aucune concertation ne soit organisée avec les familles et leurs représentants
Avec la Première ministre et le garde des Sceaux, Aurore Bergé veut mettre en place des travaux d’intérêt général pour les parents défaillants, le paiement d’une contribution financière pour les parents d’enfants coupables de dégradations et une amende pour les parents ne se présentant pas aux audiences qui concernent leurs enfants.
Elle annonce également la création, d’une commission scientifique, co-présidée par un pédopsychiatre et une autrice, avec des démographes, des magistrats, des pédopsychiatres, des philosophes. Les familles et leurs représentants sont absents de ces instances.
Les travaux d’intérêt général pour les parents d’adolescents délinquants permettront-t-il à un parent d’assurer plus facilement son rôle d’autorité sur cet enfant-là ? Comment établir la défaillance des parents sur le plan juridique ? Familles de France doute de la mesure.
Alors que nous voyons beaucoup de familles totalement démunies économiquement et socialement, que la rue gagne du terrain sur la famille, les parents sont inquiets pour l’avenir de leurs enfants.
Familles de France pense qu’avant de punir il est nécessaire de prévenir et d’accompagner.
De nombreux rapports, parlementaires ou d’experts, ont été rédigés sur ce sujet bien difficile, des expérimentations ont eu lieu par le passé, elles ont été balayées par le ministre suivant, par choix de changement de ligne politique.
Familles de France revendique que l’éducation n’est ni de droite, ni de gauche, et que de l’harmonisation et de la cohérence sur ce sujet, qui concerne toutes les familles sont souhaitables.
Les politiques doivent se reconnecter à la réalité des familles sans angélisme avec humanité et fermeté. Les familles ont besoin de meilleures conditions de vie, d’actions de développement, de lieux de socialisation, d’actions de prévention, d’accompagnement. Ensuite et seulement ensuite des mesures plus coercitives pour aider les familles à reprendre la main sur l’éducation de leurs enfants pourront être prévues.
Contact : Mireille Lachaud responsable du Pôle Vie familiale, Parentalité, Éducation 06 16 58 69 92