À l’approche des fêtes, les montres se vendent facilement, car il s’agit de cadeaux peu onéreux.
Afin de protéger le consommateur d’éventuels risques que peut comporter ce type de produit, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) enquête régulièrement pour s’assurer que les professionnels respectent les normes de sécurité. Au niveau européen, lorsque les marchandises contiennent des métaux lourds, les fabricants sont soumis au règlement sur le contrôle des substances toxiques de 2006. C’est notamment le cas pour certaines montres.
À cet effet, le 5 décembre 2022, la DGCCRF a publié le résultat d’une enquête portant essentiellement sur les montres « fantaisies » (bas de gamme) à moins de 50 euros qui représentent pratiquement 50 % du marché, soit environ 5 millions de montres par an. Sur 59 prélèvements réalisés, 29 ont révélé des dépassements de normes concernant les métaux lourds contenus dans les composants d’une montre, comme le plomb ou le cadmium. Au sujet du plomb, la valeur maximale admise est 0,05 % de la masse d’un composant. Pour le cadmium, la limite s’élève à 0,01 %. Même si le risque encouru est plus faible que lorsque l’on achète une montre peinte au radium, les métaux lourds augmentent, malgré tout, les probabilités de cancer ou de malformation. Quant à l’information du consommateur, seuls 12 % des établissements n’étaient pas conformes à la législation. L’enquête relève, par exemple, que certains professionnels ne fournissent pas suffisamment de notices ou de fiches détaillées sur la montre.
Pour plus d’informations concernant les marchandises ayant fait l’objet d’un rappel par leurs fabricants, nous vous invitons à consulter le site https://rappel.conso.gouv.fr.
Vous trouverez le communiqué de presse de la DGCCRF quant à cette enquête en cliquant sur ce lien.