En effet, Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire, affirme que le vélo est un mode de déplacement bon pour la planète, pour la santé, pour le porte monnaie, et qu'il permet également de respecter les gestes barrières.
Pour cela, en plus de soutenir la mise en place de pistes cyclables temporaires par les collectivités territoriales (soutien technique et financier, simplification de la réglementation), le ministère de la Transition écologique et solidaire lance un plan d'action pour prendre en charge des réparations, des places de stationnement temporaires et des formations. Ce plan se traduit par des "coups de pouce" de l’État :
- Une prise en charge allant jusqu'à 50 euros pour la remise en état d’un vélo par l'un des réparateurs agréés et engagés dans cette démarche, dont la liste sera bientôt accessible sur une plateforme dédiée,
- Une prise en charge jusqu’à 60% des coûts d’installation de places de stationnement temporaire pour vélo,
- Des formations gratuites pour apprendre à circuler en sécurité. Ces formations pourront durer jusqu'à 2 heures, et seront données par des moniteurs agréés, référencés sur la plateforme évoquée précédemment.
Dès d’aujourd’hui, les réparateurs et formateurs peuvent se référencer sur la plateforme "coupdepoucevelo.fr" à partir du 11 mai, la plateforme sera accessible à tous.
Pour plus de renseignements sur le soutien du vélo comme mode de déplacement par l'Etat : https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/sortie-du-confinement-ministere-transition-ecologique-et-solidaire-annonce-plan-20-millions-deuros
Déjà en 2018, le Premier ministre présentait le Plan « Vélo et mobilités actives », et portait une ambition inédite pour faire du vélo un mode de transport à part entière.