Si les enfants ne sont pas tendre entre eux dans la cours de récré, ils ne le sont pas non plus sur le web. 9% des ados se disent victimes de cyber-harcèlement, et ce n’est pas parce qu’il se limite à la sphère virtuelle qu’il n’est pas sans effets : angoisses, dépressions, absentéisme scolaire… les ados aujourd’hui se construisent, et se détruisent, avec les nouvelles technologies.
- 9% des élèves déclarent avoir subi un surnom méchant, une insulte ou une humiliation via SMS et internet
- les filles se disent plus souvent victimes que les garçons (58 contre 42%)
- les plus exposés sont les 12-14 ans.
Cyber-harcèlement : comment agir ?
- toujours accompagner son enfant vers les nouvelles technologies, et lui faire comprendre les responsabilités et conséquences de ces actions, en particulier que la diffusion massive et instantanée des messages peut toucher un très large public, sans aucun contrôle.
- il est possible dans certains cas de demander le blocage des profils ou comptes des agresseurs : sur des forums, des espaces communautaires, alertez le webmaster ou le modérateur.
- alertez également le personnel éducatif de l’établissement.
- dans les cas les plus graves le cyber-harceleur est susceptible de voir engager sa responsabilité sur le fondement du droit civil, du droit de la presse ou du code pénal.
Pour rappel : cette année le Safer internet day avait pour thème les « droits et responsabilités des mineurs en ligne », et depuis deux ans l’Education nationale a mis le harcèlement dans ses priorités, et le site http://www.agircontreleharcelementalecole.gouv.fr offre des outils et des relais pour répondre aux questions des jeunes, mais aussi des parents ou des éducateurs.