27.01.2011

LE SUICIDE, qui n'y a jamais pensé?

Familles de France est prêt à répondre à tous ceux qui poseraient des questions, sur le thème du suicide.
Les spécialistes de Familles de France à votre écoute...

Ce livre est co-écrit par:
- Henri JOYEUX. président de Familles de France
- Phillipe VAUR, psycanalyste hospitalier,
- Jean EPSTEIN, psychosociologue.

Des clefs :
- pour comprendre,
- pour parler,
- pour prévenir.

Ce livre extèmement documenté, mais à la fois précis, concret, accessible et profondément humain constitue un outil pour toutes les familles pour s'autoriser à parler, pour comprendre et pour prévenir tout risque de dérives pouvant conduire au suicide, tant en ce qui concerne les jeunes que pour ce qui est de l'ensemble des générations composant une famille.

Un outil pour comprendre,
Un outil pour parler
Un outil pour prévenir

En clair, tout en abordant sans détour cette problématique redoutable du suicide, ce livre prône résolument un regard positif et confiant sur la vie, une vie aux mille couleurs.

Ce livre est à commander à :
Librairie LOGOS à Montpellier (Tél 04 67 60 55 71, Fax 04 67 60 76 09) - Prix : 20 euros + frais port.
Les droits d'auteur seront versés intégralement à Familles de France.

 

Préface du Dr Xavier Pommereau Psychiatre des Hôpitaux

Voilà un livre à la fois courageux, utile et revigorant qui ose s’attaquer à un tabou tenace. Le suicide reste, en effet, un sujet difficile à aborder. Ce drame humain suscite des réactions contrastées, peu propices à son approche: indifférence, incompréhension, douleur et culpabilité sont celles que l’on observe le plus souvent.

Il y a, tout d’abord, les gens qui préfèrent éviter d’en parler. Parmi eux, certains pensent qu’il s’agit d’un drame de la fatalité contre lequel on ne peut rien. D’autres imaginent que le suicide ne frappe que les malades mentaux. D’autres encore se taisent par crainte de donner des idées à des gens qui n’en auraient jamais eu d’aussi mauvaises.

Chez les proches qui vivent de plein fouet le drame suicidaire – ceux que l’on nomme les endeuillés – nombreuses sont les personnes se repliant pudiquement dans un silence empli de honte et de culpabilité, alors qu’il leur faudrait de l’aide, du soutien et du partage…

Il y a ensuite les gens qui ne s’intéressent qu’à la chasse aux coupables. La souffrance des personnes suicidaires et de leur entourage est pour eux incompréhensible en l’absence d’un responsable. Ils s’en tiennent uniquement à sa recherche et font,

parfois, le tour des proches, avec un regard soupçonneux, quitte à désigner un bouc émissaire.

Il y a, enfi n, les gens qui ne voient le suicide que comme une ultime preuve de liberté.

Le sujet les fascine. Généralement, parce qu’ils ne connaissent pas le sujet “de près”.

Ils se livrent à des spéculations purement intellectuelles. Sans savoir que le désespoir enferme et que l’objectif que l’on doit s’assigner consiste, au contraire, à soutenir ou restaurer la liberté de vivre chez ceux qui – pour toutes sortes de raisons – en sont privés.

Tous ces “pièges à sens”, ce livre les aborde et les démonte. Au-delà du rappel objectif des chiffres sur un fait social majeur, les auteurs témoignent de leur stupéfaction devant les injustices de notre société.