15.07.2016

14 juillet 2016

C'était la fête, celle d'une nation, presque celle du monde tant la commémoration du 14 juillet est universelle.

Pendant que des milliers d'étoiles brillaient dans la nuit illuminée des feux d'artifice célébrant la victoire de la liberté, de la fraternité et de l'égalité, un fou sanguinaire se lance dans la foule avec un camion pour tuer le maximum de personnes.

Des familles sont là avec des enfants, des poussettes, des landaus. Des dizaines de victimes ne se relèvent pas ; mortes, blessées, massacrées, choquées.

La promenade des anglais à Nice, est un lieu emblématique connu du monde entier comme un symbole de la légèreté de la vie et du bonheur de faire la fête ensemble.

 

Quelques heures plus tôt, le Président de la République avait décrété la fin de l'état d'urgence.

L'heure n'est pas à la polémique.

Mais les politiciens n'arrivent plus à suivre l'évolution de cette situation où l'ennemi est rentré dans une autre dimension. Tout est bon désormais pour faire du mal à nos concitoyens, pour nous faire du mal. Le risque est devenu permanent et commun.

La police, l'armée, les services de secours sont sollicitées et apportent des réponses quotidiennes, alors qu'elles sont elles même menacées, fatiguées.

 

Que faut-il faire?

Bien sûr il faut garder son calme, bien sûr il faut faire de la prévention avec notre jeunesse, bien sûr il faut faire de l'éducation.

Mais est ce suffisant?

 

Les forces officielles ne peuvent plus lutter seules dans cette guerre dont la ligne de front n'existe plus et dont les armes se banalisent.

Mobilisation générale pourrait on crier.

Mais de quoi doit-elle être faite? Comment les citoyens que nous sommes peuvent apporter leur contribution à cette situation de guerre ou l'ennemi demeure invisible, ou il tire sur les femmes et les enfants, dans leur dos?

 

Ils viendront jusque dans nos bras égorger nos fils et nos compagnes.......

 

Dans les jours qui viennent, nous attendons que les autorités de notre pays prennent des mesures fermes pour éradiquer au plus vite ce risque permanent.

Nous attendons qu'elles prennent réellement conscience de l'évolution, du risque permanent que courent les citoyens du monde.

Les familles sont prêtes à participer à la mobilisation, car elles veulent que leurs enfants puissent échapper à la barbarie et vivre dans un monde libre.

 

Patrick Chrétien

Président de Familles de France