Monsieur le Premier ministre, Pour le Mouvement et son Conseil d’administration Patrick Chrétien, Président de Familles de France
|
Baisse des charges et plan d'économies : le Premier Ministre s’engage à ne pas réduire la politique familiale Le 7 avril, le Premier Ministre dans son discours de politique générale a fait plusieurs annonces concernant directement le financement de la politique familiale. Une baisse nécessaire du coût du travail pour doper les entreprises et la compétitivité : Le Premier Ministre a évoqué la nécessité de faire baisser le coût du travail, pour redynamiser l’économie française, et rendre les produits manufacturés dans notre pays moins chers. Une baisse des charges dites patronales : Le 1er janvier, le Président de la République avait annoncé une réduction de charges et le 14 janvier il précisait qu’elle serait équivalente au montant des cotisations à destination de la politique familiale (30Mds€). Familles de France, comme les autres mouvements de l’UNAF avait plaidé pour que les entreprises continuent à participer au moins partiellement au financement de la branche Famille. C’est pour ces raisons que Familles de France souhaitait que la question du financement soit traitée de façon globale sans cibler spécifiquement la branche Famille, et pour que le Crédit d’impôt sur les charges des Entreprises (CICE) soit maintenu afin d’éviter de bouleverser la structure du financement de la sécurité sociale Cependant plus de 5,5 milliards d’euros seront soustraits au financement de la branche Famille : - 4,5 Mds€ par la diminution de 1,8% des cotisations « famille » payées par les employeurs pour les salaires jusqu’à 3,5 SMIC à partir de 2016 ; Familles de France enregistre l'engagement du Premier Ministre de compenser intégralement la perte de recettes : « cela ne pénalisera en rien le financement de la politique familiale qui se verra affecter d’autres recettes pérennes ». Le plan d’économies Monsieur le Premier Ministre annonce un plan d’économies de 50 milliards de 2015 à 2017. Familles de France est également préoccupée par ce qui est qualifié de « reste ». Les 11 milliards qui d’après le Premier Ministre viendront « d’une plus grande justice, d’une mise en cohérence et d’une meilleure lisibilité de notre système de prestations » ne doivent pas provoquer un nivellement vers le bas. Il s’agit de faire des économies ? Les familles ont déjà été fortement mises à contribution pour réduire les déficits Le plan de réduction du déficit de la branche Famille décidé en juin 2013 aboutit à un effort financier pour les familles, qui atteindra près de 2 milliards d’euros en 2017. Familles de France rappelle que, depuis 2014, les efforts demandés aux familles représentent : Face à ces fortes contributions des familles, l’amélioration annoncée de certaines prestations (complément familial, allocation de soutien familial) ne représente que 110 millions d’euros pour 2014. Familles de France souhaite participer aux discussions Les familles sont parmi les principaux intéressés, par ces propositions du Premier Ministre. Elles ne sont malheureusement pas invitées ni représentées à la table des discussions. Billet d’information rédigé par Patrick Chrétien en s’inspirant d’une analyse de l’UNAF |
Si vous rencontrez des difficultés d'affichage cliquez ICI Familles de France – Fédération nationale reconnue d’utilité publique Agréée d’éducation populaire – Agréée organisation de consommateurs – Agréée Association complémentaire de l’enseignement public 28, Place Saint Georges 75009 Paris |