28.11.2013

Illettrisme / Education nationale

2,5 millions d’adultes sont en situation d’illettrisme en France. Lorsque ces adules ont eux-mêmes une famille, leur illettrisme peut constituer un obstacle pour accompagner leurs enfants durant leur scolarité. L’école a donc, non seulement un rôle d’apprentissage – pour s’assurer que chaque personne qui en sort possède les savoirs de base – mais également un rôle de prévention, en ce qu’elle doit précisément éviter que ces enfants ne reproduisent les difficultés de leurs parents.

Le 14 novembre 2013 George Pau-Langevin, ministre déléguée chargée de la Réussite éducative, a présenté à l’occasion des assises nationales et européennes de la lutte contre l’illettrisme le plan de mobilisation de l’Education nationale.
Un plan porteur d’un double engagement :
     1. Reconnaître et mesurer l’impact sur la scolarité de l’enfant dont les parents sont illettrés.
     2. Transformer le parcours scolaire de l’enfant en une opportunité pour les parents de revenir eux-mêmes dans une démarche d’apprentissage.
Un plan autour de trois piliers d’action :
          - Réarmer l’école contre l’illettrisme familial.
          - Sensibiliser les personnels.
          - Coordonner les acteurs et renforcer les partenariats.
Les parents – quelles que soient leurs difficultés – sont acteurs dans la réussite scolaire de l’élève. S’ils ne peuvent aider dans les apprentissages, ils ont toujours de l’intérêt et de la motivation à transmettre. Le plan propose de nouvelles démarches aux personnels de l’Education nationale à travers la promotion des actions éducatives familiales et le travail en commun avec les autres acteurs contre l’illettrisme. Un kit pédagogique devrait également leur être proposé, et les académies devraient créer des binômes référents premier et second degrés pour une prise en charge continue à travers la scolarité.

Découvrir la circulaire et le kit pédagogique