25.11.2011

CINQ CONSEILS DE PREVENTION : SE MEFIER DES “ PUB SANTE ” !

En octobre 2011, LE MONDE titrait en 1ère page “ LA TÉLÉ TUE, MAIS IL FAUT BIEN VIVRE ”

1/ Les taxes comportementales, vers le bonus-malus pour la santé
La taxe sur les boissons sucrées, responsables de surpoids et obésité reste insuffisante.fisante.
Suite à la taxation par l’Etat qui rapportera 120 millions d’euros à la Sécurité sociale, voici la réaction de Coca cola : “81% des Français estiment que l’augmentation du prix des boissons à sucre ajouté n’aurait pas d’effet pour réduire l’obésité en France (Source : Enquête Harris Interactive pour le Syndicat national des boissons rafraîchissantes réalisée en ligne du 31 août au 5 septembre 2011).
Ceci va dans le sens des études scientifiques publiées en France qui à ce jour ne montrent pas de lien direct entre la consommation de boissons rafraîchissantes et l’obésité. » C’est pourtant l’inverse que l’on observe en médecine au quotidien !
Le relèvement du prix du tabac est aussi destiné à réduire le tabagisme, mais reste peu efficace chez les accros du tabac, malheureusement de plus en plus jeunes.

2/ L’information vers les jeunes trop attirés par les drogues, .en leur faisant savoir que le haschich qui leur est proposé est OGM, contenant des concentrations fortes en produit toxique en particulier le THC TétraHydroCannabinol), responsable de troubles importants de la mémoire jusqu’à des troubles psychiatriques sévères qui peuvent durer la vie entière.

3/ L’Agriculteur premier ”acteur de santé”
Les Bio Consom’acteurs font la promotion des aliments de proximité (zéro kilomètre), issus de l’agriculture raisonnée ou biologique, organisés souvent en AMAP (Association pour le maintien d’une agriculture paysanne).
Les familles réunies en association familiale peuvent baisser les coûts, comme autrefois, lorsqu’elles étaient organisées en « adhérents patates ». N’hésitez pas à nous contacter afin de vous aider à vous organiser.

4/ Apprendre à gérer son capital santé
Manger mieux et meilleur : c’est s’orienter vers des habitudes alimentaires méditerranéennes
avec 4 fruits frais de saison et de proximité, des salades de toutes les couleurs arrosées d’huile d’olive et de jus de citron, plus de poissons et fruits de mer, plus de viandes blanches que rouges, plus de pain complet que de pain blanc, une à deux portions maximum de fromages de chèvres ou de brebis, un demi-verre de bon vin à la fin de chaque repas dès l’âge de 15 ans.
Une activité physique régulière, deux fois par semaine qui permet d’augmenter la masse musculaire et réduit les réserves de graisses, lesquelles proviennent de plus en plus des consommations excessives de sucres : boissons sucrées, laitages, pains de mie et pains industriels.

5/ Cancer du col de l'utérus : la polémique est autour d'un vaccin commercialisé par deux laboratoires à coup de pub vers les médecins et le grand public. Ils se disputent le marché pour vacciner les jeunes filles dès 14 ans : incitation indirecte aux relations sexuelles
précoces.
Pour le Dr Spinosa, gynécologue suisse, l’efficacité du vaccin, contre le virus transmis par voie sexuelle, n’est pas démontrée : « Le nombre de cancers du col de l'utérus ne diminue pas ». Le labo répond sans preuve : « On aura sans doute une baisse du nombre de cancers d'ici une vingtaine d'années » ; Espérons ! Quant aux effets indésirables ils ne sont pas négligeables.
L'Agence française de sécurité sanitaire et des produits de santé (Afssaps), qui a dénombré 351 victimes (chiffres 2011), établit un taux de 8,1 cas pour 100 000 vaccinations.
Et selon l'Institut national du cancer (Inca), le
taux d'incidence du cancer du col de l'utérus est de 6,4 pour 100 000 femmes (chiffres 2010). Une femme aurait ainsi plus de risques d'être atteinte d'effets secondaires graves liés au vaccin que de développer un cancer du col de l'utérus ! La vaccination a un coût non négligeable : 120 euros l'unité en moyenne. « Comment ce vaccin a-t-il pu être si rapidement
mis sur le marché et remboursé par la Sécurité
sociale ? » s'interroge un député, « Comment est-il possible d'avoir consacré quelque 450 millions d'euros dans cette vaccination ? N'aurait-il pas été plus efficace d'améliorer le dépistage systématique, plutôt que d'investir dans un vaccin dont l'efficacité n'est pas formellement prouvée ? ».
Quant à la Prévention, par une saine explication au sujet de la Santé, l’Amour et la Sexualité(SAS), dès le plus jeune âge, pas un mot et zéro subvention, alors que son efficacité serait maximale ! Ne nous décourageons pas.

Article du magazine "FAMILLES DE FRANCE" N°726 de décembre 2011