La liberté s’arrête où celle des autres commence, adage bien connu. Liberté de choisir un voyage bloqué par un intrus nommé coronavirus.
Quel recours avons-nous pour un voyage annulé ?
Ce même virus s’est incrusté au sein de nos cellules familiales nous obligeant à gérer en même temps nos journées en télétravail et
l’enseignement de nos enfants ; la liberté s’estompait pour les uns et les autres.
Au bord de l’explosion, l’hôpital en saturation et les services à la personne ont dénoncé la charge de travail et le peu de reconnaissance dont ils
faisaient l’objet. Grâce à leur travail acharné, beaucoup de malades ont été guéris ; malheureusement des adultes ou des enfants ont
perdu des proches au grand dam des soignants.
Nous nous sommes interrogés : comment aider et accompagner l’enfant en deuil encore aujourd’hui ?
Et pourtant le confinement a induit une belle chaîne de solidarité humaine et des témoignages.
Nous avons entendu les parents louer les professeurs ; leur patience, leur pédagogie.
Ce Covid-19 aurait-il soigné la fracture entre le monde de l’enseignement et celui de l’éducation ?
Des patients ont découvert un monde médical plus humain. Les familles ont pris conscience qu’il fallait manger sainement et faire appel aux producteurs locaux pour les aider.
Nous avons pu nous cultiver et visiter des musées grâce à Internet, écouter la musique en streaming et tout cela gratuitement.
La circulation sur les routes et dans les airs a été moins dense, avec pour conséquence moins de pollution ; nous en avons profité pour nous déplacer à vélo et ainsi allier l’agréable à la contrainte.
Notre société a pu tirer des leçons de cette pandémie pour demain et pour l’avenir.